Si ça peut servir…
Quand je présent SPIP, j’évite justement de parler d’office des raccourcis (encore moins du HTML), j’y vais progressivement, et généralement c’est une question de l’audience qui permet d’introduire le principe en douceur…
(1) Pour commencer, dire simplement que pour mettre en page un document dans SPIP, c’est comme envoyer un email:
- il suffit de laisser une ligne blanche (vide) pour changer de paragraphe;
- “mais en plus”, ça se charge automatiquement de faire une typographie française avec les espaces devant les points d’exclamation, les points-virgules…
Là, à priori, ils sont contents, parce que c’est justement ce qui effraie dans la perspective de faire du Web (“ça doit être compliqué”).
(2) Généralement, question:
“Alors on n’a pas besoin d’apprendre le HTML pour écrire des articles?”
Grand sourire
- Evidemment, non, ça n’est pas nécessaire. Là certains sont contents.
- En revanche, préciser qu’on peut, si on connait déjà le HTML, en utiliser si on veut (ne jamais oublier ceux qui ont investi du temps dans un apprentissage, et que ça fait toujours chier que les autres arrivent au même résultat sans passer par cet investissement :-))
(3) Là, démonstration. Faire un copier-coller depuis un texte “brut” (genre un email, un court texte Word…) et valider sans aucune retouche.
Avec un minimum de chance, la mise en page est déjà parfaite (parce que la plupart des gens sautent des lignes pour faire des paragraphes dans Word…). Avec encore un peu de chance, y’a même des tirets en début de ligne.
M’enfin, histoire de montrer, faire une petite retouche minimale, simplement en laissant des lignes vides aux bons endroits, éventuellement en ajoutant deux tirets.
Là, admirer le résultat… Insister sur les espaces insécables ajoutés un peu partout…
(4) S’il y a des gens compétents en informatique, faire une apparté, et montrer le code source du résultat. Histoire de montrer que ça génère bien du HTML propre. Pour des bons techos, bien montrer qu’il y a des feuilles de style insérées automatiquement (
, je crois). Ca les convainc de la souplesse qu’ils auront (mais n’utiliseront jamais) sur l’interface.
(5) Et c’est seulement là qu’on introduit les raccourcis. Généralement, c’est une question qui arrive:
“Oui mais est-ce qu’on peut mettre en gras, faire des liens hypertexte… faut du HTML, là, non?”
Réponse en deux temps:
- d’abord répondre à nouveau que, si on veut, on peut utiliser du HTML (encore une fois, il n’est pas nécessaire du tout de mettre dans son texte pour insérer du HTML. Ce code sert uniquement dans des cas très spécifiques, tels que: - afficher du code source, - afficher dans son article les raccourcis SPIP, genre pour une doc… pour le html “standard”, ça n’est pas nécessaire, car le traitement de SPIP n’interfère pas avec lui);
- et là, présenter rapidement les raccourcis SPIP. Dans l’ordre:
a. le gras et le souligné (les plus simples et les plus pratiques);
b. les intertitres (montrer que c’est vraiment facile de mémoriser {}, {{}}, {{{}}})
c. les liens hypertexte
Toujours montrer le résultat.
Signaler qu’il y a d’autres raccourcis très pratiques (notes de bas de page notamment), mais inutile de s’apesantir.
(6) Conclusion de cette partie de la présentation:
- pour des besoins “simples”, généralement un simple copier-coller suffit pour que déjà on puisse publier. Pour publier une masse de documentation, ça suffit amplement, d’autant que la typographie française est automatique;
- pour ceux qui ont des besoins de mise en page un peu plus chiadés, il y a des raccourcis mnémotechniques simples;
- ceux qui aiment le HTML peuvent continuer à l’utiliser…
Pour ouvrir sur l’aspect: complémentarité, logiciel libre (enfin, faire rêver quoi), on peut évoquer rapidement le fait que “des utilisateurs de SPIP ont développé une macro pour Word qui transforme automatiquement la mise en page d’un document Word pour le recopier dans SPIP”. Pas trop la peine de développer, mais ça fait rêver… (attendre une question pour voir si ça intéresse cet auditoire).