Méthode de travail avec un graphiste

Général
#1

Bonjour

Je propose souvent des sites SPIP à de minuscules associations, en piochant dans les maquettes disponible dans la galaxie, et avec des personnalisation restreintes.
Pour l’occasion, je vais avoir un projet plus important avec un graphiste extérieur.

Quels sont les éléments à échanger et à se mettre d’accord pour une collaboration efficace/sereine ? Ceux parmi vous qui sont plus pro : pouvez vous donner les informations sur les façon de fonctionner dans ce cas de figure ?

Merci de vos indications

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#2

Salut,

Ça dépend si le graphiste est «généraliste» ou habitué à concevoir des sites avec une vision déclinée multi support (responsive).

Cela m’est arrivé quelque fois de travailler avec des graphistes plutôt papier, alors dans ce cas je leur dit : «le pixel perfect, on oublie». Et plutôt construire des éléments de site qu’un site à intégrer tel quel. S’il est ouvert, un outil comme https://penpot.app/ peut être intéressant pour le mode collaboratif.

#3

Tout pareil, ça dépend énormément du graphiste. S’il connait le web, effectivement le diriger vers Penpot plutôt que Figma, car vraiment libre et orienté collab entre dev et UX, et en plus ça peut produire du code CSS par trop pourri directement (à adapter ensuite).

Qu’il connaisse bien le web ou pas, moi je suis partisan de pas trop faire de maquettes complètes statiques, plutôt définir « l’ambiance » générale par ex avec des « planche de styles » (style tiles) : au lieu de montrer des pages finalisé, plutôt montrer des composants, typo, mise en avant, boutons, forms, entête, etc (tu tapes style tiles dans Google ou Google Images t’as plein d’exemples). Et une fois que l’ambiance finale est décidée avec les admins du site, alors travailler par composants, du plus générique au plus particulier :

  • d’abord lui demander la palette et la typographie générale (qui vaut partout donc)
  • puis des composants qui valent vraiment partout (boutons, formulaires, illustrations dans les contenus, liste de contenus, etc)
  • puis les exceptions par zone de page (mais qui valent quand même pour le site entier) : styles propres à l’entête, au pied de page, etc
  • puis les exceptions par page si ça existe (pas forcément) : est-ce que dans telle page unique ya des styles propres qui ne se retrouvent nulle part ailleurs ?

Ça permet de forcer le graphiste à réfléchir en terme de web et de pérennité, et toi ça te permet de construire tes fichiers CSS du plus générique au plus particulier, et donc avoir une très bonne maintenance sur le long terme.

#4

Bonjour,
pour ma part, lorsque je travaille avec un·e graphiste et que je suis chargée du projet, je prépare d’abord bien tout avec le client. Je lui demande de me montrer d’autres sites qui l’inspire, pour comprendre l’identité qu’il veut faire ressortir, les fonctionnalités dont il a besoin, puis on met en place les blocs des pages, et on valide avant de demander au graphiste de travailler l’ambiance.
Ce n’est donc qu’à ce moment là que je demande une maquette à la graphiste pour ne pas épuiser sa créativité. Je pars du principe que c’est mon intégration qui devra s’y adapter. Si la graphiste est plutôt print, je lui indique les blocs qui vont avoir des flux différents, ceux qui se réduisent. On bosse de concert pour bien comprendre les modifications. Le client valide la maquette basique.
Ensuite, le graphiste me fourni la maquette finale (à minima page intérieure et accueil) une charte (la base étant le logo et les couleurs principales) que j’adapte. Je lui demande de travailler en groupes de calques avec une sortie jpg en 72dpi avec 2 formats (écran et mobile). Souvent j’extrais les images nécessaires, je les passe en SVG, tout ce qu’elle devrait faire mais ne sait pas toujours optimiser proprement.
Après, ça dépend du temps dont chacun·e dispose pour avancer, mais c’est vrai que les validations au fur et à mesure t’évite d’épuiser toutes les petites mains qui œuvrent à la réalisation.

#5

Merci à tous, d’avoir partagé vos façons de faire.