La démarche actuelle d'utilisation d'Internet est cohérente
Etes-vous sûr ?
Pour ma part je n'ai jamais vu un truc aussi bordélique.
En général une demande est formulée pour rediffusion mais il n'y a pas de
cession implicite de droit d'auteur comme j'ai pu le lire.
L'auteur du monde diplo (et j'avance sans preuve) doit laisser les
droits de reproduction au site oueb 'lemondediplo.com'
Je ne vois pas comment ca peut être autrement. Ca se fait par contrat.
L'implicite du oueb c'est qu'une page affichée chez moi a été copié chez
moi. Et là, je n'ai signé aucun contrat, moi. L'implicite est là.
L'utilisation que je fais de ce texte est pour mon usage perso. Mais si
je n'ai rien signé c'est bien que c'est implicite.
Sinon, on ne sait même plus qui pense ou à écrit quoi. On peut aller loin
sur certains sujets...
Vous faites un amalgame entre 'public' et 'libre'.
Un texte dans le domaine public va effectivement se retrouver patché
sans foi ni loi.
Un texte libre comporte les dates et nom des tous les participants. Dans
la forme que j'apprecie le plus, la Free Documentation Licence de la
GNU, il faut en outre tenir une section inaltérable, explicitement dire
'version modifiée de l'article...' etc... Il y a un cadre, un cadre qui
est JUSTE dans le cas d'une automatisation de l'information.
Je continue à penser que le GPL a aussi des contraintes. En terme de droits
d'auteur, même si les développements sont ouverts. La brique de base - c'est
à dire la version 1.4.2 actuelle - appartient à ses auteurs et pas à des
ersatz
Nous sommes d'accord mais il y a confusion entre :
le developpeur qui modifie les pages php3 de SPIP
et
l'auteur qui publie dans un site oueb.
En tant que modifieur de SPIP, je dois laisser spip en GPL. Point barre.
Mais c'est effectivement une contrainte : je dois rendre téléchargeable
mes sources, mettre des fichiers d'explications, joindre une licence à
la distrib. Comme je dois changer le nom du projet, je suis auteur de
SLIP (c'est pour rire, jamais je ne lui donnerais un nom comme ca), ils
sont auteurs de SPIP. Et tout le monde est libre.
En tant qu'auteur de texte de vulgum.org, la GPL de SPIP me laisse le
droit d'utiliser librement le soft. Mais pas de faire n'importe quoi
avec. Je ne vais pas pouvoir repomper un article du monde Diplo, ni de
l'Encyclopédie Universalis... à la limite, je pourrais reprendre un
texte de L.de.Mars qui publie sa poésie en copyleft, mais il faut que je
me contraigne à la licence de l'auteur que j'exploite. Ca c'est bien
entendu normal.
Il y a bien un litige entre la dev et l'article : c'est la base de
donnée et le droit très français SUI-GENERIS. Mais c'est un autre débat.
Mais la modification d'articles de fond par le tout venant me semble pour le
moins étrange !!!!!!!Et pkoi pas modifier les romans aussi...ou l'histoire,
c'est encore mieux.
Un article de fond, qui parle d'article de fond ?
Vous n'avez pas lu ma distinction sur les contenus 'a rivalité basse'.
C'est dommage, je pensais faire effet avec celle là
Copyright pure pour la haute rivalité.
Copyleft pour la basse rivalité.
Ce qui m'a poussé à réflechir sur les droits d'auteurs avec spip, c'est
Richard Stallman qui nous rabache les oreilles avec son histoire de
'recette de cuissine'
Effectivement, certains contenus sont des recettes de cuisine.
La question que je vous pose est la suivante: êtes-vous un copyrighteur
de recette de cuisine ?
C'est pour ça que le droit de propriété intellectuelle
existe, pour éviter les abus !
Là, vous y allez un peu fort.
Pour prendre l'exemple des brevets, savez-vous combien il y a de facon
différentes de faire de la thune en deposant des brevets ? J'ai vu une
conférence la dessus : "pourquoi tant de gens déposent des brevets ?" et
bien c'est proprement hallucinant. C'est simplement qu'on crée de
l'argent en utilisant les systèmes de 'valeur prévu du brevet' dans les
comptes d'une entreprise et dans les contrats qu'on négocie.
ca permet aussi de sortir des fonds d'un pays tout a fait légalement.
Travailleuses, travailleurs, on vous vole !
Maintenant, BT qui copyrighte l'hyperlien et attaque en justice
ché-pu-qui, en tant qu'abus, ca se pose là. Pourtant à vue de nez
British Telecom a bien le même discour que vous.
Heureusement que la justice déboute ce genre de choses...
Pour finir, j'essaye bien de dialoguer. Je vous pose des questions,
j'essaye de comprendre votre point de vue.
C EST UNE VISION BIEN LARGE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
JE NE VIS PAS DE MA PLUME JE DEVELOPPE DES SYSTEMES DE GESTION DE
CONTENU
IL S AGIT LA DE PROBLEME DE TRACABILITE
Et vous ?
1. Je crois que l'abus de café est dangereux pour la santé
2. Sur internet personne ne vous entend crier
AMICALEMENT !!!!!!
Nicolas
admin de http://vulgum.org/