[spip-dev][LONG] Gestion retour chariot

Ce n'est pas parce que l'on a la majorité contre qu'elle a forcément
raison. D'autant que je ne suis pas persuadé que ce soit la majorité,
mais bon.

Le fait est qu'il y a deux écoles, l'école LaTeX, fond puis forme, et
l'école Wysywyg "à la word", forme et fond indissociés.
Pour utiliser convenablement LaTeX, il te faut un certain temps
d'apprentissage. C'est sur. Mais ce que tu en retire est sans aucune
mesure avec ce que tu pourrait faire avec un Word sur lequel tu aurais
passé le même temps. Ca c'est le premier point.
Le second, c'est qu'avec LaTeX, de base, tu es obligé de ne pas te
tromper. Avec Word, c'est l'inverse. De base tu peux tout faire. Pour
faire bien, il faut apprendre.

Alors voilà. On a un outil, SPIP, qui permet de publier du contenu en
ligne, sans trop se poser de questions, tout en respectant la maquette
définie par les graphistes et les webmestres. Avec SPIP, un utilisateur
lambda pond un article, un brève, propose un site... tout cela est
validé par un comité de rédaction, et publié en ligne si le CONTENU
correpond au site. Toute la partie mise en forme est gérée par les
webmestres, de façon automatique.
Grpace à SPIP, un rédacteur qui connapit un peu le HTML peut faire des
pages plus évoluées, mais dans lamesure où il s'intéresse un peu au
HTML, on suppose qu'il commence à prendre conscience de la mise en page,
de la mise en valeur du texte, autrement dit, il commence à apprendre
comment fonctionnen un site web, et comment afficher des articles dans
les règles de l'art.

Aujourd'hui, le but - à demi avoué - est de rendre disponible toutes les
fonctions de mise en page et mise en forme de Word, de manière simple,
aux rédacteurs. C'est à dire qu'un rédacteur néophite aurait la
possiblité de changer complêtement la mise en ofrme d'un document, en
outrepassant les critères définit dans la charte graphique, ce néophite
aurait alors à se préocuper de charte, de mise en page, de contenu, de
critéères d'éditions.... et il aurait la possiblité (s'il ne s'en
préoccupe pas trop) de faire n'importe quoi. Ce n'est pas l'optique de
SPIP, qui est de mettre à disposition un outil simple avec lequel on ne
PEUT PAS se TROMPER.

La question que je pose donc est la suivante :
Est-il judicieux de permettre aux rédacteurs de jouer avec le feu, ou
faut il laisser le moins de marge d'erreur possible ?
Faut-il responsabiliser le rédacteur AVANT qu'il ne fasse son premier
article, au risque de le décourager ?
Faut-il prendre le risque de refuser un article au contenu intéressant
parce qu'il ne repsecte pas les critères de mises en forme, à cause des
outils puissants qu'on lui aura donné ?

Je ne le pense pas, je pense au contraire que le travail doit se faire
sur les squelettes, et sur la façon d'utiliser les outils que SPIP met
déjà à disposition.

Pour moi, cette idée de BR est une utilisation détournée d'un saut de
ligne, puisqu'on n'a pas suffisamment analysé le besoin et qu'on donne
un moyen passe partout, mais casse gueule.