En gouvernance partagée on a tendance à appeler ça des cercles, et chaque cercle est au même niveau. La cohérence d’ensemble est obtenue par des personnes pivots (c’est pas le terme exact mais je m’en rappelle plus) dans chaque cercle, chargée de communiquer du cercle vers l’extérieur (les autres cercles) et de l’extérieur vers le cercle lui même.
J’ai l’impression que cette proposition est surtout une formalisation de ce qui se passe de fait aujourd’hui : chacun n’intervient que peu ou prou sur les trucs qui lui tiennent à coeur et son domaine de prédilection et laisse le reste avancer.
Cette formalisation peut apporter l’avantage d’être moins impressionnante et de réduire le périmètre sur lequel les contributeurs se sentent de devoir s’investir, en évitant le sentiment de « il se passe trop de trucs, je peux pas suivre, et de toute façon j’ai qu’une toute petite pierre à apporter, ça servira à rien vu tout ce qu’il faut faire ». Alors que bon, chaque petite pierre à son utilité, et c’est sur cette pierre que… (RealET sort de ce corps !)
Aussi si quelqu’un le souhaite il peut tout à fait prendre part à l’ensemble des groupes/cercles pour garder un aperçu de tout ce qui se passe, et le travail de chaque cercle reste quelque chose d’ouvert au vu et au su de tous.
Donc je pense pas qu’il y ait vraiment de gros inconvénients à ce mode de fonctionnement, et en tout cas c’est pas du tout antinomique d’un fonctionnement collectif et partagé.
Et a contrario, si elle permet de fixer des périmètres et objectifs plus clairs pour chacun et que cela permet de redonner une dynamique de contribution, c’est tout bénefice, donc gogogo